le pt'it monde des artistes

J'ai voulu grandir trop vite

pour oublier à quel point j'étais petite

j'ai voulu tout connaître avant l'heure,

mais ça m'a brisé le coeur.

J'ai voulu laisser de côté,

des problèmes pour moi trop compliqué

en les chassants d'un sourire,

mais ils m'ont cessé de revenir.

J'ai voulu mentir sur mon âge,

en m'inventant un personnage,

mais peu à peu j'ai délaissé,

celle que j'étais.

Puis j'ai rencontré quelqu'un,

qui m'a montré un autre chemin,

et a ramené à mon souvenir,

que j'avais un bel avenir.

Puis j'ai rencontré quelqu'un,

qui m'a tendu la main

et a redonné de l'espoir,

à mon esprit qui déambulait au hasard.

Toi mon amant,

ou mon ami,

je te le dit,

amuse-toi maintenant,

profitons du présent,

car j'ai peur de ne pas avoir le temps,

de pleurer avec toi et de te consoler,

de partager nos coeur et nos lits,

et une fois que tu sera parti,

de ne pas t'avoir assez aimé.

Je sais que tu pense ne jamais me quitter,

mais il y a une chose que tu as oublié,

la fin de nos rires a déjà commencé.

J'ai un cœur de chamallo.

Aussi tendre que celui d'un artichaut

il s'adapte à tout les amours,

mêmes ceux qui ne durent qu'un jour.

Mon cœur on le mâche , on le mâche,

mais quand on le recrache,

il s'éparpille en plein de petits bouts,

qu'on remet ensemble pour faire un cœur tout mou.

Parfois il fanfaronne,

mais quand on l'abandonne,

et qu'il n'a plus personne à aimer,

il ne fait que pleurer.

Les plus grandes forces qui régissent le monde s'appellent : Esprit et Amour et l'une ne peu subsister sans l'autre.

Le mot objet est un nom commun masculin.

N'importe quel Bechrelle le prouve.

Mais je trouve,

qu'il est trop souvent associé à féminin.

Les hommes abusent trop souvent,

du pouvoir qu'ils exercent sur leur femmes.

Que ce soit phisyquement ou mentalement,

les faits sont là :

contre eux nous n'avons aucune arme.

Si ce n'est la solidarité,

entre une fille ayant le coeur déchiré,

et ses amies qui ne supportent pas de la voir pleurer.

Je suit un chemin,

qui m'emenne au loin,

mais peu à peu la trace,

de plus en plus s'efface,

et sans ta main pour me guider,

j'ai peur de m'égarer.

Je regarde par la fenêtre,

et je les vois, petites choses blanches,

virevoltant, malmennées par le vent et la malchance,

ces graciles et innocents petits êtres.

Maintenant que l'hiver est arrivé,

dans la ville ils amènent un peu de beauté.

Serait-ce des flocons de neige?

Non, ce sont des petites fées,

que le froid a pris au piège,

dans des cages de coton glacées.

Que j'aimerais pouvoir voler,

pour aller les libérer!

Mais pour ça il faut arrêter de regarder,

en simple spectateur,

franchir le seuil oublier sa peur,

et ouvrir la porte qui mène à la liberté!

Peut-être l'avez-vous déjà croisé ?

Peut-être quelque part,

dans un petit coin de votre mémoire,

discrètement roulée en boule pour ne pas vous déranger

elle se cache, elle se taire ,

sans se plaindre, sans rien faire,

car elle sait qu'un jour, vous l'oublierais.

Pourtant, que ce soit dans vos rêves,

ou dans votre vie,

elle était là, sans jamais faire grève,

avec son sourire et sa petite bouille qu'on oubli,

pour vous prendre dans ses bras,

et vous consoler de ses petits mots maladroits.

Mais quand il lui vient l'envie de pleurer,

personne n'est là pour réchauffer son corps frêle.

Car qui ce soucierait d'elle,

elle qui a un si grand cœur,

mais un si petite voix pour se lamenter ?

Ses larmes on préfère ne pas les voir,

mais plutôt garder son rire plein d'espoir.

Voulez-vous savoir qui c'est ?

C'est la petite fille qu'on a oublié.

Puisque je ne peux pas voler avec les oiseaux, j'enverrais mon coeur les rejoindre tout là haut.

J'ai une passion dans la vie : faire passer mes idées à travers l'art. Alors, si vous êtes comme moi, n'oubliez jamais une chose : ne renoncer jamais à faire e à exprimer vos pensées, car ils sont la seule chose qui nous raccroche à la liberté.